Space Defence Technology Roadmap

Ce mardi 14 octobre à l’École royale militaire, l’Institut royal supérieur de défense (IRSD) a présenté la feuille de route technologique de la Défense pour le domaine spatial.

Les acteurs du secteur (industries, centres de recherche et universités, institutions publiques) ont contribué activement à définir les défis technologiques à relever pour développer les prochaines générations de systèmes spatiaux à des fins de défense.

Cette feuille de route technologique pour les applications de défense spatiale a été élaborée selon une méthodologie fournissant un cadre structuré pour la planification technologique adapté au contexte de la stratégie de défense, d’industrie et de recherche (Defence, Industry and Research Strategy – DIRS) et permettant de développer des feuilles de route technologiques bien structurées et uniformes dans tous les domaines. Cette tâche a été confiée à Sirris, qui a mis en place les outils nécessaires pour le compte de la Défense.

Cette méthode facilitera également la comparaison entre les différents domaines technologiques et aidera les décideurs à établir des priorités et à allouer efficacement les ressources.

L’approche participative intègre les points de vue des trois principales parties prenantes du processus :

  • 1. la Défense : fournir des informations sur les besoins futurs du secteur belge de la défense en matière de capacités et de moyens (les outils qui permettent à la Défense de mener à bien sa mission) afin de garantir l’alignement avec les priorités opérationnelles. La Défense a également fourni une compréhension du paysage de la base industrielle et technologique de défense (BITD) au niveau international, de l’état des connaissances en la matière et des perspectives d’avenir alignées sur les priorités de l’OTAN et les initiatives du Fonds européen de la défense (EDF).
  • 2. les représentants de l’industrie : ils mettent en évidence les opportunités de collaboration stratégique et de renforcement de la BITD belge afin d’améliorer la compétitivité et la résilience.
  • 3. les universités et les centres de recherche : ils offrent leur expertise sur les technologies d’avenir, au-delà de l’état des connaissances, qui stimulent l’innovation et le progrès technologique.

Trois domaines prioritaires ont été identifiés : l’observation terrestre à des fins de renseignement (intelligence, surveillance and reconnaissance – ISR), la surveillance des activités dans l’espace (space situation awareness – SSA) et les satellites en très basses orbites (very low earth orbit – VLEO).

Ces trois domaines sont les premiers piliers de la feuille de route. Entretemps, les travaux avec l’ensemble de l’écosystème vont se poursuivre pour développer d’autres chapitres, notamment en matière d’outils de navigation (positioning, navigation and timing – PNT) et de météo spatiale (space weather).

La Défense remercie les nombreux contributeurs à ces exercices exigeants, mais qui ont permis de construire une véritable communauté et de définir le cap pour les prochaines années.