Defensie schakelt een versnelling hoger met nationale veiligheidsplannen

Frank Everaert

Nous vivons des temps troublés et incertains ; c’est le moins que l’on puisse dire de la situation géopolitique actuelle. Il n’y a pas non plus de perspective d’amélioration rapide ou de retour à la « normale » des dernières décennies, où les grandes menaces et les conflits se déroulaient en dehors des frontières européennes. Même l’éventuelle fin de l’invasion russe en Ukraine ne fera pas disparaître la menace qui pèse sur l’Europe. Nous sommes confrontés à un changement fondamental de notre environnement sécuritaire. Dans cette nouvelle réalité, l’Europe doit rapidement se donner les moyens de défendre de manière autonome non seulement son territoire, mais aussi son modèle politique, social et économique et ses intérêts vitaux, tant contre les actions hybrides (actuelles) que contre les attaques conventionnelles.

Dans ce contexte, la Belgique élabore (à nouveau) des plans nationaux qui nous préparent à cette nouvelle réalité. L’accord de gouvernement stipule que la Défense doit se charger de l’élaboration d’un plan de défense national (défense au sens large, à savoir la défense des « infrastructures et instruments nationaux essentiels ») et d’un plan national de facilitation (enablement, en anglais. Fait référence aux services logistiques devant servir au débarquement, au transit et au ravitaillement des troupes alliées sur le territoire belge). En outre, la Défense doit soutenir l’élaboration d’un plan national de résilience (le plan de résilience comprend toutes les mesures visant à renforcer la résilience de la société face aux chocs qui la perturbent). Examinons la situation de plus près. Il n’y a en effet pas de temps à perdre.

Revue militaire belge, article du 24 octobre 2025

Télécharger l’article

Cet article sera également disponible dans la série Cahiers BISC n° 15.

(Uniquement disponible en néerlandais)