Géoéconomie
À l’occasion du quatrième séminaire de la vingtième session, nous avons choisi, pour la première fois dans les annales des Hautes études de sécurité et défense, le thème de la géoéconomie.
Bien que ce thème revête une importance croissante dans le contexte géopolitique, il semblait au départ difficile d’élaborer un programme captivant à ce sujet, mais – grâce notamment à l’aide de la Prof. Dr Cind Du Bois (École royale militaire (ERM)/cabinet du ministre de la Défense) – les réactions du public ont été unanimement élogieuses.
Les deux premières présentations ne concernaient pas directement la géoéconomie au niveau mondial, mais elles étaient captivantes.
Tout d’abord, le Maj BAM e.r. Vincent COCHAIN a présenté avec clarté les chiffres parfois interpellants de « l’état des finances publiques belges ». Ensuite, la professeure Cind DU BOIS nous a emmenés dans une quête vers l’équilibre en matière de sécurité économique en Belgique à travers son exposé « Economische Veiligheid in België: de zoektocht naar een evenwicht ».
La présentation en duo de deux intervenants de BNP Paribas Fortis, Koen DE LEUS et Philippe GIJSELS, qui ont développé plus largement les conclusions de leur livre « De Nieuwe Wereldeconomie » (La nouvelle économie mondiale), était originale et tout aussi passionnante.
Le discours principal a été prononcé par un orateur particulièrement éminent, M. Geert NOELS (Econopolis), qui a présenté un exposé impressionnant et minutieusement préparé, intitulé « BE/EU Defence and the Economy: Towards a Mutually Strengthening Strategy » (La Défense belge/européenne et l’économie : vers une stratégie de renforcement mutuel).
Le séminaire s’est clôturé sur une présentation de Dennis ESSERS (Banque nationale de Belgique) sur « les implications économiques du conflit entre la Russie et l’Ukraine », qui a notamment abordé en détail le dossier Euroclear.
Comme lors des séminaires précédents, un world café a été organisé, une forme particulière de discussion de groupe au cours de laquelle les auditeurs proposent eux-mêmes des questions et peuvent ensuite choisir celles qu’ils souhaitent aborder.
